Au cœur de mon silence Mon silence, personne ne peut comprendre mon silence ! Personne ne peut savoir ce qui se passe, au cœur de mon silence. On dit que le silence est d’or, mais, uniquement pour les personnes qui veulent se taire ! Moi, je voudrais vous parler, vous dire plein de choses, vous crier dans les oreilles, vous rendre sourds par mes hurlements de souffrance, mes cris de colère ! Au cœur de mon silence, au fruit de mes entrailles, elle ne fallait pas qu’elles s’en aillent ! Mes paroles, se sont envolées, je ne sais ou, où elles se sont peut-être enfouis au plus profond de mon âme !…Où se sont-elles cachées ? Je ne sais pas, je ne comprend pas, je les cherche, et vous expliquer pourquoi ?…Elles se sont égarées, et ne retrouveront jamais leur chemin.
Pourtant, le silence renferme toutes les vérités, bien des secrets. Des vérités, sur mon être, des vérités, sur ce que j’aurai pu devenir. Je reconnais, le silence est une tranquillité , mais jamais un vide. Je renferme, peut-être un trésor, que tout le monde ignore ! Que sait-je ? Le silence renferme aussi des jardins secrets. Des secrets, auxquels, personne ne connaîtra la vérité qui s’y cache ! Au cœur de mon silence, je suis très malheureux de ne plus rien vous demander, plus rien vous supplier, comme des petits enfants gâtés ! Je ne peux même pas faire de gestes, auxquels vous comprendriez ! D’accord, je vous fais confiance, par la transmission de mes pensées, mais allez-vous bien comprendre mes idées ! Je pense, si je vous verse quelques larmes. D’ailleurs, « le silence a le poids des larmes » ( Louis Aragon). Alors, essayez quand même de pénétrer au cœur de mon silence, vous y verrez, un petit cœur en souffrance.
Du sourire aux larmes Coucou, c’est moi Baptiste. Comment puis-je vous expliquer, que je suis comme tous les enfants de mon âge, je passe souvent sans transition, du rire aux larmes et réciproquement. Vous savez, mon sourire est unique et c’est en quelque sorte, une porte qui s’ouvre pour vous. Vous pouvez la franchir, et y découvrir un monde de charme et de beauté. Du charme, par ce rayon de soleil au milieu de mon visage et qui ne vous laisse pas de marbre ! De la beauté, par la jovialité de mes yeux coquins et de la rondeur de mes joues. Cependant, mon sourire, très souvent, se ferme par la douleur. Alors, vous me verrez quelques fois éclater en sanglots. Verser de grosses larmes, sans pouvoir les essuyer. Comment faire ? Mes mains ne peuvent plus atteindre mes yeux, et des sillons se forment et se creusent le long de mes joues !
Pensez bien, que ma maman où mon papa, ne sont pas très loin, cela me rassure , me réconforte, et épongent mes larmes Aussi, lorsque mes souffrances disparaissent et ceci instantanément, le plus souvent, vous pourrez revoir mon beau sourire sur mes lèvres. Il parait, que mon sourire guéri vos blessures ? J’y crois fortement, car mon sourire vous attendri et vous prouve, que je suis heureux ! Du sourire aux larmes, je suis un petit garçon comme les autres. A chacun, sa joie et à chacun sa peine ! Ecoutez ceci : « les larmes sont l’extrême sourire » (Stendhal). D’ailleurs, par les larmes, la douleur s’épuise et s’exhale ! Enfin, je pense que vous me comprenez mieux maintenant, et je vous fais témoins de mes états d’âme. Je vous fais témoins aussi de mon chagrin, de mes pleurs quasiment quotidiens ! A force de me battre contre les larmes, mon sourire, devient une force insoupçonnée ! Enfin, je voudrais vous confier un vrai secret et celui-ci, gardez-le pour vous ! J’aurais voulu tout simplement, marcher et courir pour la raison suivante : « Il n’est pas de sourire plus pur que celui de l’enfant qui se jette dans les bras de sa mère où de son père ! », ( Dominique BLONDEAU ).
Mon absence Au-delà de mes peines, au-delà de mes souffrances, Aucun mot, ne peut décrire mon absence. Je sens mon corps en silence. Un silence qui me rend prisonnier, Comme si j’avais une âme brisée !
Une impression que mon corps est usé et fatigué ! Mon absence, n’observe que le vide. Un vide dans mon regard, qui devient hagard. Un regard, aussi, qui s’échappe, quelque part dans le brouillard. Mon silence est devenu une intense absence. Une absence, dans l’ombre de moi-même.
Quelle espérance, dans ce monde du silence ? Au-delà des maux de mon être, J’ai vague à l’âme, en permanence. Mon absence, en l’occurrence, devient une abstinence. Pourquoi, une telle sentence ? Ai-je conscience, que, plus que jamais, un tel silence ? Et que, peut-être, pour toujours, cette cruelle absence !…
Certains me disent Certains me disent, « tu sais que tu as une gueule d’amour » Une petite gueule, qu’on ne voit pas tous les jours, Et ça, tu vois, tu l’auras pour toujours ! Certains m’ont dit, « tu as vraiment une belle bouille », Tu as une petite tête de fripouille,
On ne voit que toi, parmi la foule. Certains me disent, « t’as un visage qui parle ». Même, quand , vous voyez couler mes larmes, Dans chaque larme, vous verrez le plus profond de ton âme. Certains m’ont dit, « tu as toujours la mine réjouis ». C’est vrai, je ne paie pas de mine,
Mais, j’ai toujours le regard qui s’illumine. Certains me disent, « ta figure pourrais servir de modèle ! ». Je sais, je fais figure de stèle, Mais aucun modèle, ne m’interpelle. Certains m’ont dit, « tu as les traits d’un ange ». Oui, mais, je ne ressemble pas à « Michel-Ange » !
Malgré tout, je serai le plus beau des anges. Certains me disent, que j’ai une « trombine de rigolo », C’est vrai, j’ai toujours aimé « CHARLOT ». Mais, je n’aurai jamais son chapeau ! Certains m’ont dit, c’est drôle, « t’as une bille toute ronde » ! Aussi ronde que la terre, quand elle gronde ! Oui, même, aussi ronde que la lune, un soir de pleine lune ! Alors, en fait, qu’est-ce qu’elle a ma gueule ? On dit que j’ai une vraie gueule d’amour, ça fait un peu glamour , Alors, tenez, « ma gueule d’amour », je vous l’offre pour toujours !
Le langage des fleurs, pour un ange blond. Petit ange blond, Blond comme les blés, Pour toi, un petit bouquet. Un bouquet de bruyère, Petit ange, pour la force, Que tu n’as guère.
Prend ces Iris, Petit ange blond, Tu garderas toujours ton cœur tendre. Mais aussi, prends ces boutons d’or, Petit ange blond, Que l’on butine dès l’aurore.
De belles roses rouges, Pour l’amour, d’un ange blond. Piétine ces gentianes, Pour , que tes douleurs se calmes. Goutte ce parfum de lavande,
Pour garder ta tendresse. Evite les soucis, petit ange, Pour effacer ton chagrin. Garde ton cœur heureux, Avec ces senteurs de romarin, Gardes aussi, toute ton ardeur, Petit ange, en acceptant ces œillets.
Enfin, petit ange blond, En évitant les perce-neige, Tu surmonteras toutes les épreuves ! Ces quelques fleurs, pour BAPTISTE.
Petit enfant courage, Vous savez, je suis un petit enfant courage. Le petit Baptiste, qui tout les jours en bave ! Croyez-moi, quand je souffre, je reste brave. Je suis un petit garçon courage. J’ai mal, très mal, mon corps me fait très mal.
Je suis pourtant souvent, dur au mal. Mes crises, se rapprochent de jours en jours, Comment faire, cela devient infernal ! Mon corps se raidit , m’électrocute et je crie mon mal. Petit enfant courage, Pensez souvent à moi et à mon entourage.
Pensez à ce qu’on a fait de moi, que des ravages ! Je crie, je hurle, je me tords de douleurs, je suis en sueur ! Pourquoi, oui, pourquoi, tant de dommages ! C’est pire, que si j’avais la rage ! Ne vous éloignez pas, je voudrais encore qu’on m’encourage. Je souffre en silence, je pense alors, encore à la science !
Je commence à en perdre patience. Je suis un petit enfant courage. J’espère , que vous garderez vers vous, mon doux visage, Mon plus beau sourire et mon regard sage. Ma souffrance, je vous l’avoue, n’est pas banale. Je resterai alors, dans vos anales, Souvenirs d’un petit enfant courage. BAPTISTE.